vendredi 6 juin 2014

Dolce Vita, Lausanne

J'aurai pris mon temps pour raconter cette soirée à la Dolce Vita du 16 mai 2014 ! J'ai de plus pas mal hésité à la poster puisque je ne suis plus parvenu à remettre la main sur différentes informations. Ce qui suit sera donc malheureusement lacunaire, ce qui me déplaît fortement. Bref... pas de blâmes et passons...

Une soirée en duo, faite un peu sur un coup de tête, une consultation rapide du Passeport Gourmand, le choix d'un resto et des restaurateurs suffisamment sympa pour accepter une réservation avec le PG moins de 24 heures en avance.

La Dolce Vita... que ce soit un art de vie ou un titre de film, ce nom de restaurant est à lui seul une promesse. Ce que j'en entends (ou lis) semble satisfaire et donne du coup l'envie de voir si la vie s'y fait si douce.

Situé avenue du Grand-Chêne, en plein centre de Lausanne, à l'orée de St-François et juste en face du Palace.


L'entrée est toutefois autrement plus discrète que son illustre voisin, on passe une porte vitrée et nous voilà dans un vestibule où se trouve le bar. Nous sommes accueillis agréablement puis menés à notre table, en centre de salle. Un apéritif nous est proposé (accepté mais oublié) et on se voit apporter la carte.

La salle reçoit une décoration sobre et moderne. Murs blancs juste cassés par quelques tableaux aux couleurs vives, des notes fleuries et quelques autres objets décoratifs viennent légèrement combler le vide. S'éparpillent dans la salle bon nombre de petites tables carrées noires et chaises assorties qui se rempliront entièrement au cours de la soirée. Une jolie armoire à vins sur le côté et une belle baie vitrée le long de la salle. 


Je me suis amusé de constater que l'établissement se trouve en fait juste au-dessus de l'actuel Soho, l'antique Escalier où à son époque on venait descendre des bières de toutes provenance. Minute nostalg'hic, revenons à la carte.

Une carte plutôt bien constituée. D'un coté des classiques « pasta-pizza » sans que la carte ne se prolonge indéfiniment, quelques risotti et une sélection de mets de mer et de terre (quatre ou cinq par catégorie) alliant saisonnalité et saveurs du sud, essentiellement des cuissons minute. Notons la présence de boeuf argentin à la carte. Cotés vins, un choix plutôt plaisant et intéressant de bouteilles de toutes gammes que sera en mesure de plaire à tout un chacun. Je n'ai pas retenu, malheureusement, ce que nous avons bu.

En entrée, ma convive se choisira une simple salade verte. De mon côté, cela sera la salade du marché, un joli mélange coloré (quoiqu'un peu frustre dans l'assiette) et frais de carottes jaunes et oranges, de betterave, de laitue, de champignons de Paris et de tomates. Une vinaigrette de bonne tenue vient assaisonner tout cela, c'est simple et bon.


En plat, nous avons tous deux des envies carnassières. Ce sera donc deux fois le « Filet de boeuf sur ardoise aux trois saveurs ». Nous voilà, habillés de bavettes en papier, en face d'une belle pièce de filet extra-tendre et bonne saveur, cuisant tranquillement sur son ardoise chauffée à très haute température. Une assiette à côté pour pouvoir mieux gérer la cuisson de la viande et la possibilité (naturelle) de pouvoir changer l'ardoise si elle venait à refroidir trop. En accompagnement, une bol de frites (industrielles a priori), une cuillère remplie de fleur de sel et de poivre mignonnette, une sauce très parfumée, herbeuse, riche en échalote, un peu vineuse et plutôt bonne, et un beurre maison délicat et parfumé, à peine relevé. Un plat simple pour un cuisinier mais ne permettant pas l'erreur quant au produit. Ici, la viande est de première qualité et les « trois saveurs » sont de très bonne facture.





S'il n'est pas difficile d'être déjà un peu calé, on ne va pas se refuser la gourmandise d'une douceur.

Du côté de ma convive, cela sera la « verrine du jour ». Il s'agissait d'une petite verrine fraîche et simple de crème au parfum de vanille et de tonka. C'était simple et bon.


Pour moi, j'ai voulu tester le « fameux » «fondant au toblerone ». J'aime bien les fondants, mais je n'en prends que rarement au restaurant car c'est définitivement terriblement redondant. Ma foi ce fondant est bien réalisé, une texture et une cuisson parfaite. Je m'attendais à un peu de surprise gustative, ce qui ne fut pas vraiment le cas. Cela reste néanmoins un bon dessert et la boule de sorbet aux baies rouges qui l'accompagne était bonne.


On finira sur un café et une addition que je n'ai pu voir.

Côté service, un certain professionnalisme et d'une grande amabilité, écoute et soin, rien à redire sur cela, de même que pour la cuisine en générale qui est bonne et bien travaillée, avec une certaine simplicité. Pour un repas au centre ville, le lieu est plutôt bien choisi dans son genre. Les prix y sont moyen-haut, quartier et standing oblige mais la qualité des produits justifie en bonne partie cela.


Dolce Vita Restaurant
Grand-Chêne 4
1003 Lausanne
Vaud, Suisse

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